mercredi 28 novembre 2012

La Société Angélique (Société brouillard).


          L’existence de cette société obscure, selon il paraît, a transformé silencieusement l’esprit et l’idéologie de milliards de gens dans le monde entier.

          Au XIXème siècle, font leur apparition différents collectifs, tous assez discrets, de penseurs, mystiques et politiques lesquels se sentaient profondément désenchantés avec le rationalisme qui dominait les arts et les sciences depuis le XVIIème siècle et qui ont décidé mettre en route des actions efficients contre tout l’établit. Ainsi, ont apparu des organisations d’air ésotérique comme la Société Théosophique et la Golden Dawn qui ont crevé dans les écrivains de la taille du poète irlandais William Butler Yeats qui a défini cette situation de changes naissants comme « La révolution de l’esprit contre l’intellect ».

          Il semble que peu d’historiens ont été conscients de la révolution silencieuse du XIXème siècle où des changes si importants comme l’indépendance des pays comme l’Ecosse et l’Irlande  promus par initiés comme Yeats, qui cherchaient dans le folklore celte pour trouver tous ces éléments qui seraient nécessaires pour justifier son indépendance.  En l’Irlande s’est passé quelque chose presque pareille où Gandhi, influencé par les théosophes et épaulé par Annie Besant, importante activiste politique, a promu et réussi l’indépendance de ce pays de l’empire Britannique.

          Toutes ces transformations ont eu une importance assez spéciale en France, où des personnages si importants comme Aleixandre Dumas, Jules Verne, Gerard de Nerval Maurice Barrés, Delacroix, Gellée ou Poussin d’entre autres, ont resté attrapés par cette société mystérieuse. Bien qu’il est vrai qu’en Grand Bretagne la Golden Dawn groupait des auteurs comme Gram Stocker (auteur de Dracula) ou Bernard Shaw.

          Lamy (grand historien français pas très connu) assure que la Société Angélique est passé par différents étapes dès sa fondation au XVIème siècle par un imprimant lyonnais surnommé « Gryphe » lequel, selon il semble, a pris son pseudonyme d’une ancienne société grecque appelée « Néphès » (semblable phonétiquement à « Gryphe ») et qui signifiait « brouillard ».

          Il semble que l’idéologie qui a nourri la Société Angélique a été prise de la Franc-maçonnerie et que son objectif (au début) a été connaître à Dieu en étudiant la nature et ses lois, tel comme soutiennent gnostiques et rose-croix. En plus, il faut chercher l’une des principales sources d’alimentation et d’inspiration entre une autre société du XVIIIème siècle fondée par Aram Weishaupt laquelle a reçu le nom des « Illustrés de Bavière ». Ces derniers ont influé énormément en la chute de l’Ancien Régime et en l’avènement de la Révolution Française de 1789.

          George Sand parle d’une secte des Invisibles dans des romains comme Consuelo ou la Comtesse de Rudolstadt assurant qu’elle (la secte) est composée « des instigateurs de toutes les révolutions ; sont dans les Cours, dirigent toutes les choses, décident la guerre ou la paix, punissent les pervers et font trembler aux rois sur ses trônes ». Curieusement, la protagoniste de Consuelo est initiée par ces Illustrés qui défendent les idéaux de liberté, égalité et fraternité.

          Les Invisibles de Sand (les Illustrés de Bavière) ont poursuivi dès son début s’installer dans des sociétés littéraires pour inculquer aux créateurs de la culture de ce moment ses idées révolutionnaires. Ainsi, Le Brouillard, est le produit d’une soif révolutionnaire dont l’idéologie et influence peuvent se suivre jusqu’à un texte médiéval intitulé « Le rêve de Polifilo » attribué à un moine dominique italien du XVe siècle appelé  Francesco Colonna. C’est un texte très ennuyant de 18 chapitres où restent subtilement déguisés  les amours profanes entre Colonna et une certaine Polita ou Hipolita.

          La Société Angélique s’est occupée de réhabiliter ce texte, presque oublié, à cause de sa réputation de libre érotique et d’une lecture difficile, influençant  après des auteurs comme Miguel de Cervantes, Dante ou Goethe et des autres artistes de la Renaissance artistique comme ceux qui ont conçu les jardins de Versailles, Bomarzo ou l’Ile d’ Aranjuez, chargés de symbolisme extrais de Le rêve de Polifilo.

          C’est probable, Aleixandre Dumas (père) qui a resucée la flamme du Brouillard en publiant en 1839 son romain Le Capitaine Pamphile (de « pan » qui, comme « poli » signifie « tout » en grec et « phile » comme « filo », donc « fils ». Ainsi, Pmphile=Polifilo), qui décris les conversations que ce nouvel Polifile soutient avec l’élite artistique de paris. Dumas, amoureux de l’ésotérisme, à présenté Jules Verne à son futur éditeur Pierre-Jules-Hetzel.

          Dumas et Hetzel sont des personnages très importants dans l’histoire de la Société Angélique car pendant que Dumas gagnait des nouvelles valeurs littéraires et les approchait à l’idéologie libertaire de la Société, Hetzel éditait ses œuvres, les diffusait profusément et les promouvait à travers son « Magazine d’éducation er récréation » dirigée par un important franc-maçon appelé Jean Macé.

          Autour Dumas et Hetzel, beaucoup de personnages se sont trouvés célèbres d’entre la culture française, par exemple, l’anarchiste, franc-maçon et photographe Nadar, qui a été immortalisé par J. Verne comme Ardan dans son premier romain Cinq semaines en ballon dont les rapports des membres du Brouillard font partie de la protohistoire de la photographie. Nadar devient Venerable dans une loge franc-maçonnique, faisant partie, aussi,  le poète Gerard de Nerval.

          Peut-être, Dumas et Hetzel ont été les responsables des liens d’entre tous ces personnages et de la diffusion des clés de lecture de Le rêve de Polifilo entre des auteurs français comme Nerval, qui a inspiré quelques œuvres (Angélique spécialement) au texte de Colonna. Aussi l’auteure George Sand, pseudonyme qui a déguisé la difficile Aurore Dupin a été influencée par la Société Anglélique, qui a utilisé pour quelques de ses personnages nommes comme « Ange » en Spiridion et « Angèle » en Consuelo. Rebelais s’est aussi intéressé par Le rêve de Polifilo, utilisant sur ses œuvres les méthodes employés par Colonna pour couvrir des informations sur ses amours.

          Il y a des évidences que Rebelais faisait partie de la Rose+Croix  et d’une bizarre Société Agla qui utilisait  comme emblème une « chiffre de quatre », comme celle qui utilisaient les anciens Cathares pour se reconnaitre. Lamy croit que « Agla » ce n’est qu’une autre manière de définir « Le Brouillard ».

          Michael Lamy écrit sur son œuvre Jules Verne initié et initiateur les traces qui trouve de Le rêve de Polifilo dans des romains comme Le château des Carpates ou Voyage au centre de la Terre où Verne décris la fondation d’une société littéraire en 1818 qui semble évoquer Le Brouillard. De tous les personnages de Verne est, sans doute, Fileas Fogg, protagoniste de Le tour au Monde en 80 jours qui ressemble le plus à la figure d’un Polifilo. Etymologiquement (comme il s’est passé avec le Capitan Pamphile de Dumas), Phileas peut se décomposer  en       « -eas » en grec « tout » comme « pan-» et « poli », aussi Fogg, on peut le traduire comme « brouillard » de l’anglais. Ainsi, se retourne ce personnage à un nouveau Polifilo.

          Verne parfile Fogg comme membre distingué d’un select collectif britannique appelé « Reform Club » dont les initiales (« R » et « C ») coïncident avec celle de la Société Rose+Croix, en plus il lui concède l’un des signes d’identité le plus caractéristique des  membres du Brouillard, l’immortalité, en lui décrivant comme un « Byron qui semble avoir vécu milles d’années sans vieillir ».

          D’autres artistes comme Delacrois, Gellée ou Poussin ont été influencés aussi par l’action de la Société Angélique.

          Maurice Barrés, auteur de La colline inspirée (en référence, possiblement à Rennés-le-château) insinue sur ce texte l’existence d’un grand complot  pour transformer le christianisme grâce à rituels inspirés aux mystères de la sang et financé par les Habsbourg , pour instaurer la figure d’un grand monarque en Europe, comme ils voulaient d’autres groupes comme le Priuré de Sion.

          Ainsi, annalistes comme Lamy ont cru que les idéaux anarchiques  du brouillard étaient le réflex d’un désir pour discréditer les monarchies européennes pour, puis son chute, établir une nouvelle dynastie.

          Il n’y a pas de doute que les auteurs de la Société Angélique ont transformé la façon à penser de milliards de gens, moulageant son inconscient et le préparant pour une nouvelle classe de société inimaginable.

          Verne a influé en beaucoup de générations de jeunes à se ressentir fascinés par le progrès, au même temps que les œuvres presque occultistes de Nerval ou Dumas ont ouvert chemins de pansement hétérodoxes, qui trouveraient sa place en artistes comme Poussin, dont ses œuvres sont remplies de symbolisme et clés qui défient à tout ce qui regarde ses  toiles.

 
Voici la narration de la dernière partie d'un roman de Jules Verne... Bon voyage!!

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