L’existence de cette société obscure,
selon il paraît, a transformé silencieusement l’esprit et l’idéologie de
milliards de gens dans le monde entier.
Au XIXème siècle, font leur apparition
différents collectifs, tous assez discrets, de penseurs, mystiques et
politiques lesquels se sentaient profondément désenchantés avec le rationalisme
qui dominait les arts et les sciences depuis le XVIIème siècle et qui ont
décidé mettre en route des actions efficients contre tout l’établit. Ainsi, ont
apparu des organisations d’air ésotérique comme la Société Théosophique et la
Golden Dawn qui ont crevé dans les écrivains de la taille du poète irlandais
William Butler Yeats qui a défini cette situation de changes naissants comme
« La révolution de l’esprit contre l’intellect ».
Il semble que peu d’historiens ont été conscients
de la révolution silencieuse du XIXème siècle où des changes si importants
comme l’indépendance des pays comme l’Ecosse et l’Irlande promus par initiés comme Yeats, qui
cherchaient dans le folklore celte pour trouver tous ces éléments qui seraient
nécessaires pour justifier son indépendance.
En l’Irlande s’est passé quelque chose presque pareille où Gandhi,
influencé par les théosophes et épaulé par Annie Besant, importante activiste
politique, a promu et réussi l’indépendance de ce pays de l’empire Britannique.
Toutes ces transformations ont eu une
importance assez spéciale en France, où des personnages si importants comme
Aleixandre Dumas, Jules Verne, Gerard de Nerval Maurice Barrés, Delacroix,
Gellée ou Poussin d’entre autres, ont resté attrapés par cette société
mystérieuse. Bien qu’il est vrai qu’en Grand Bretagne la Golden Dawn groupait
des auteurs comme Gram Stocker (auteur de Dracula)
ou Bernard Shaw.
Lamy (grand historien français pas
très connu) assure que la Société Angélique est passé par différents étapes dès
sa fondation au XVIème siècle par un imprimant lyonnais surnommé
« Gryphe » lequel, selon il semble, a pris son pseudonyme d’une
ancienne société grecque appelée « Néphès » (semblable phonétiquement
à « Gryphe ») et qui signifiait « brouillard ».
Il semble que l’idéologie qui a nourri
la Société Angélique a été prise de la Franc-maçonnerie et que son objectif (au
début) a été connaître à Dieu en étudiant la nature et ses lois, tel comme
soutiennent gnostiques et rose-croix. En plus, il faut chercher l’une des
principales sources d’alimentation et d’inspiration entre une autre société du
XVIIIème siècle fondée par Aram Weishaupt laquelle a reçu le nom des
« Illustrés de Bavière ». Ces derniers ont influé énormément en la
chute de l’Ancien Régime et en l’avènement de la Révolution Française de 1789.
George Sand parle d’une secte des
Invisibles dans des romains comme Consuelo ou la Comtesse de Rudolstadt
assurant qu’elle (la secte) est composée « des instigateurs de toutes les
révolutions ; sont dans les Cours, dirigent toutes les choses, décident la
guerre ou la paix, punissent les pervers et font trembler aux rois sur ses
trônes ». Curieusement, la protagoniste de Consuelo est initiée par ces
Illustrés qui défendent les idéaux de liberté, égalité et fraternité.
Les Invisibles de Sand (les Illustrés
de Bavière) ont poursuivi dès son début s’installer dans des sociétés
littéraires pour inculquer aux créateurs de la culture de ce moment ses idées
révolutionnaires. Ainsi, Le Brouillard, est le produit d’une soif révolutionnaire
dont l’idéologie et influence peuvent se suivre jusqu’à un texte médiéval
intitulé « Le rêve de Polifilo »
attribué à un moine dominique italien du XVe siècle appelé Francesco Colonna. C’est un texte très
ennuyant de 18 chapitres où restent subtilement déguisés les amours profanes entre Colonna et une certaine
Polita ou Hipolita.
La Société Angélique s’est occupée de
réhabiliter ce texte, presque oublié, à cause de sa réputation de libre érotique
et d’une lecture difficile, influençant
après des auteurs comme Miguel de Cervantes, Dante ou Goethe et des
autres artistes de la Renaissance artistique comme ceux qui ont conçu les
jardins de Versailles, Bomarzo ou l’Ile d’ Aranjuez, chargés de symbolisme
extrais de Le rêve de Polifilo.
C’est probable, Aleixandre Dumas
(père) qui a resucée la flamme du Brouillard en publiant en 1839 son romain Le
Capitaine Pamphile (de « pan » qui, comme « poli » signifie
« tout » en grec et « phile » comme « filo »,
donc « fils ». Ainsi, Pmphile=Polifilo), qui décris les conversations
que ce nouvel Polifile soutient avec l’élite artistique de paris. Dumas,
amoureux de l’ésotérisme, à présenté Jules Verne à son futur éditeur
Pierre-Jules-Hetzel.
Dumas et Hetzel sont des personnages
très importants dans l’histoire de la Société Angélique car pendant que Dumas gagnait
des nouvelles valeurs littéraires et les approchait à l’idéologie libertaire de
la Société, Hetzel éditait ses œuvres, les diffusait profusément et les
promouvait à travers son « Magazine d’éducation er récréation »
dirigée par un important franc-maçon appelé Jean Macé.
Autour Dumas et Hetzel, beaucoup de
personnages se sont trouvés célèbres d’entre la culture française, par exemple,
l’anarchiste, franc-maçon et photographe Nadar, qui a été immortalisé par J.
Verne comme Ardan dans son premier romain Cinq
semaines en ballon dont les rapports des membres du Brouillard font partie
de la protohistoire de la photographie. Nadar devient Venerable dans une loge franc-maçonnique,
faisant partie, aussi, le poète Gerard
de Nerval.
Peut-être, Dumas et Hetzel ont été les
responsables des liens d’entre tous ces personnages et de la diffusion des clés
de lecture de Le rêve de Polifilo entre des auteurs français comme Nerval, qui
a inspiré quelques œuvres (Angélique
spécialement) au texte de Colonna. Aussi l’auteure George Sand, pseudonyme qui
a déguisé la difficile Aurore Dupin a été influencée par la Société Anglélique,
qui a utilisé pour quelques de ses personnages nommes comme « Ange »
en Spiridion et « Angèle »
en Consuelo. Rebelais s’est aussi intéressé
par Le rêve de Polifilo, utilisant sur ses œuvres les méthodes employés par
Colonna pour couvrir des informations sur ses amours.
Il y a des évidences que Rebelais
faisait partie de la Rose+Croix et d’une
bizarre Société Agla qui utilisait comme
emblème une « chiffre de quatre », comme celle qui utilisaient les anciens
Cathares pour se reconnaitre. Lamy croit que « Agla » ce n’est qu’une
autre manière de définir « Le Brouillard ».
Michael Lamy écrit sur son œuvre Jules Verne initié et initiateur les
traces qui trouve de Le rêve de Polifilo
dans des romains comme Le château des Carpates
ou Voyage au centre de la Terre où
Verne décris la fondation d’une société littéraire en 1818 qui semble évoquer
Le Brouillard. De tous les personnages de Verne est, sans doute, Fileas Fogg,
protagoniste de Le tour au Monde en 80
jours qui ressemble le plus à la figure d’un Polifilo. Etymologiquement
(comme il s’est passé avec le Capitan Pamphile de Dumas), Phileas peut se
décomposer en « -eas » en grec « tout »
comme « pan-» et « poli », aussi Fogg, on peut le traduire comme
« brouillard » de l’anglais. Ainsi, se retourne ce personnage à un nouveau
Polifilo.
Verne parfile Fogg comme membre
distingué d’un select collectif britannique appelé « Reform Club »
dont les initiales (« R » et « C ») coïncident avec celle de
la Société Rose+Croix, en plus il lui concède l’un des signes d’identité le plus
caractéristique des membres du
Brouillard, l’immortalité, en lui décrivant comme un « Byron qui semble
avoir vécu milles d’années sans vieillir ».
D’autres artistes comme Delacrois,
Gellée ou Poussin ont été influencés aussi par l’action de la Société
Angélique.
Maurice Barrés, auteur de La colline
inspirée (en référence, possiblement à Rennés-le-château) insinue sur ce texte
l’existence d’un grand complot pour transformer
le christianisme grâce à rituels inspirés aux mystères de la sang et financé
par les Habsbourg , pour instaurer la figure d’un grand monarque en Europe,
comme ils voulaient d’autres groupes comme le Priuré de Sion.
Ainsi, annalistes comme Lamy ont cru
que les idéaux anarchiques du brouillard
étaient le réflex d’un désir pour discréditer les monarchies européennes pour,
puis son chute, établir une nouvelle dynastie.
Il n’y a pas de doute que les auteurs
de la Société Angélique ont transformé la façon à penser de milliards de gens,
moulageant son inconscient et le préparant pour une nouvelle classe de société
inimaginable.
Verne a influé en beaucoup de
générations de jeunes à se ressentir fascinés par le progrès, au même temps que
les œuvres presque occultistes de Nerval ou Dumas ont ouvert chemins de pansement
hétérodoxes, qui trouveraient sa place en artistes comme Poussin, dont ses œuvres
sont remplies de symbolisme et clés qui défient à tout ce qui regarde ses toiles.
Voici la narration de la dernière partie d'un roman de Jules Verne... Bon voyage!!
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